Alazard, à la fois fasciné par le parcours du cinéaste et sculpteur, et par son choix radical de s’extraire de la société, ne retient pour ce « portrait » que l’homme dans son temps. Il se positionne comme appartenant à cette génération de jeunes alternatifs que Medveczky semble accueillir régulièrement dans la cabane où il vit aujourd’hui en marge. Comme une restitution sensible de la pensée qui se transmet là, Alléluia ! ressemble à un carnet de notes filmé à plusieurs mains. Alazard construit à partir d’images glanées une réponse aux questionnements de l’appartenance au monde, d’être là et de vivre ensemble…

Madeline Robert
Productrice aux Films de la caravane, programmatrice à Visions du Réel – Nyon