Voici un documentaire découpé comme une fiction.
L'habileté de Jean-Pierre Duret dans la réalisation de ce premier long métrage - en suivront deux autres au Brésil - est assurément lié aux magnifiques travaux qu'il a effectué au son et depuis de nombreuses années sur les films de Pialat, Ozon, Resnais, Straub, des frères Dardenne, etc. Réalisant dans le même temps l'image et le son, il parvient, se plaçant d'abord pour le son et cadrant depuis cette place, à nous tenir du côté de l'intime de ses personnages ; une rareté de cinéma sensible.

Daniel Deshays
Ingénieur du son

Lire l’analyse de Monique Laroze
à propos du film
dans la revue Images documentaires