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Disponible en location
75 min
France, Algérie, 2017

Musique originale : Erik Truffaz Quartet Production : Allers Retours Films
Français, Arabe
Anglais, Français


Algérie, s'inventer un cinéma décolonisé



Résumé


Tarek : "J’ai quitté mon pays après que ses dirigeants m’aient humilié et fermé toutes les portes du rêve et de l’espoir". — Adel : "Que l’état de mon pays me désole… Malheureusement, on casse la compétence, on brise la conscience, on casse la beauté… je crois que les choses sont devenues plus qu’impossibles". — Tahar : "Les moyens de vie sont inexistants. Il n’y a que des possibilités de suicides. Elles sont nombreuses. Tu peux mourir comme tu veux, mais pour vivre il n’y a aucun moyen de vie". — Ils sont tous citoyens algériens.

L'avis de Tënk


En janvier 2011, d’importantes manifestations éclataient en Algérie contre la flambée des prix de denrées de base. La répression fut telle qu’en février, alors que démarrait ce que l’on a appelé "le printemps arabe" au Maghreb, l’Algérie ne connut pas ce printemps politique. C’est ce soulèvement avorté que le film de Bahïa Bencheikh-El-Fegoun documente ici par une série d’entretiens avec les acteurs de la société civile algérienne illustrés par des images d’archives puisées sur les réseaux sociaux. Comment le peuple algérien, fort de ce désir de liberté et de démocratie a-t-il manqué cette occasion historique ? Ce film est une riche piste de réflexion sur la nature du mouvement social en Algérie.

 

 

Annick Peigné-Giuly
Directrice artistique du festival Corsica.Doc

 

 

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