Wolfgang Döblin, mathématicien de génie, fils du célèbre écrivain Alfred Döblin (“Berlin Alexanderplatz”) avait dû fuir l’Allemagne en 1933 avec sa famille. Puis, naturalisé français, il vivra la “drôle de guerre” comme simple soldat sous le nom de “Vincent Doblin” tout en poursuivant ses recherches sur les “mouvements aléatoires” en probabilités. Lors de la capitulation française de juin 1940, il préférera se donner la mort à la captivité allemande. Un pli cacheté avec ses derniers manuscrits ne sera redécouvert que 60 ans plus tard. Très en avance sur leur temps, ces travaux ont valeur de testament scientifique. Ils placent Wolfgang Döblin parmi les grands innovateurs des probabilités modernes.